Pour ce qui est de dormir, plusieurs solutions s’offrent à nous, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients:

 Le camping sauvage: pour vivre le Canada à fond ! Bien sûr, cela implique d’être prudents et de bien choisir son emplacement pour éviter les mauvaises surprises. Rester discret sera sûrement la règle d’or dans ces situations. Il faudra aussi rester vigilants pour que notre nourriture n’attire pas les petites (et les grosses) bébêtes ! Pour éviter d’être gentiment réveillés par un ours, il faudra manger à environ 100m de la tente par exemple, et accrocher toutes nos réserves en hauteur (hissées à un arbre par exemple).

 Le camping… en camping: plus courant 🙂 Il y a de nombreux campings au Canada, allant du camping ultra-basique sans aucun service, au camping ultra-confort (de l’eau et de l’électricité ouaiiiis !) De temps en temps, ce ne sera pas du luxe de prendre une bonne douche après une journée de vélo par 35°C…

 Le camping… dans les jardins: le principe est simple: « Ding Dong, bonjour on traverse le Canada en vélo et on voulait savoir si il était possible de planter notre tente dans votre jardin le temps d’une nuit? » Et là, soit la personne est (surprise déjà non?!) pas cool (tant pis on ira voir ailleurs), soit elle est terrifiée (par notre look, la barbe de x-jours de Nico, notre odeur de transpiration, etc.) soit elle est accueillante et on pourra dormir tranquillement (et il parait que des canadiens sont tellement sympas qu’ils vous invitent à manger le soir ou au p’tit dej 😉

 Warm Showers: une communauté de cyclotouristes qui permet aux hôtes (via un site web) d’offrir une « douche chaude » comme l’indique son nom. Mais au delà d’offrir une bonne douche, le principe c’est d’héberger gratuitement des gens en voyage à vélo, sur le principe de réciprocité. Un super bon plan pour le cycliste comme pour l’hôte ! Cela nous demandera simplement d’envoyer un p’tit message en avance pour savoir si la personne peut nous recevoir ou non.

 Le motel: réservé pour les jours où on sera vraiment en manque de confort (un bon lit, une bonne douche, le wifi etc.) Cette situation devrait s’appliquer aux bonnes grosses journées de merde! Vous savez? Les jours où vous enchainez les crevaisons, à réparer sous une pluie battante, où le panorama n’est vraiment pas terrible et qu’en plus vous êtes fatigués et que vous commencez à avoir faim! Et bien voilà 😉

Nous ferons certainement un mix de toutes ces possibilités! A voir donc…

Maintenant, pour manger, là encore, plusieurs options: sandwich sur le pouce, pâtes sur le réchaud (du camping de cycliste, du vrai!), resto, ou encore chez l’habitant selon l’hospitalité… Difficile encore de prévoir tout cela, il faudra sûrement quelques jours pour prendre nos marques… L’essentiel est qu’on puisse à la fois continuer de pédaler, mais aussi goûter aux spécialités locales!

Dur aussi de connaitre nos évolutions morphologiques après tout ça… Mais comme on est curieux, on compte bien faire un avant/après (avec photos et mensurations à l’appui:) D’ailleurs quels sont vos pronostics?