Lundi 20 Juin (Sault Ste Marie- Harmony Beach : 45 km)
Aujourd’hui est un grand jour pour nous puisque nous avons pris notre décision concernant notre itinéraire : nous mettrons le cap vers le nord, c’est-à-dire que nous resterons au Canada pour contourner le Lac Supérieur (tout simplement le lac le plus grand du monde!!!) Après tout, c’était notre idée et notre objectif de départ! Et comme nous voulons faire les choses à fond et ne pas avoir de regrets : « let’s go gang ».
Cette route est certes plus risquée, plus vallonée, il y a moins de civilisation, et donc certainement plus de galères, mais on se dit que nous sommes aussi un peu là pour ça 😉 Et puis d’après ce qu’on nous a dit, la récompense en termes de paysages est à la hauteur de l’effort à fournir pour y parvenir!
Avant de partir, ce matin c’est un bon check des vélos pour Nico, et pliage de tente et diverses affaires pour Eme. On veut être au top donc nous achetons aussi un peu de nourriture car nous savons que ce n’est pas une fois partis qu’on pourra trouver des centres commerciaux…
Vers 12h30, on s’emmanche donc sur la tant redoutée « Highway 17 », et c’est parti pour 700 km jusqu’au bout du lac à Thunder Bay!
(NB : sur les routes du Canada, on croise souvent des panneaux indiquant le nom des routes transversales, mais rarement des panneaux indiquant les directions et le nombre de km pour atteindre les prochaines villes, et bien là aujourd’hui on nous rappelle à plusieurs reprises qu’on a 700km à faire! Lol!)
Le vent est particulièrement violent aujourd’hui, on le savait pourtant depuis le levé (voir copie d’écran qui en dit long!), mais on tenait à « décamper » de Sault St Marie car cela fait 2 nuits que nous dormons au même endroit : on ne voudrait pas trop de stabilité quand même!!! Ce ne serait pas drôle! Pourquoi ne pas louer une caravane au bord de la plage pendant 2 semaines tant qu’on y est! ah ah! 😉
Non, nous voulons avancer un peu, même si c’est pour faire qu’une petite distance. Et c’est ce qui arrive : à peine plus de 40 petits km! Une promenade de santé on pourrait se dire, mais avec le vent il a quand même fallut user un peu les cuisses et les mollets!
Nous faisons une pause dans un magasin de bord de route, car pour le moment nous ne trouvons pas de cartouche de gaz de rechange compatible pour notre réchaud « Primus », censé être standard ici au Canada, grrrrr! Une fois de plus (car on n’avait déjà regardé à Sault St Marie), dans ce magasin on ne trouve qu’un autre modèle. Nous nous renseignons auprès du gérant et lui expliquons ce qu’on recherche. Le gérant ne connait pas Primus. Du coup, il ne vend que les bouteilles de l’autre marque mais pas la partie réchaud, re-grrrr! Le gérant nous confie alors qu’il en a un chez lui et nous propose d’aller le chercher en vitesse, cool! Il revient 15 mn plus tard, nous tend donc le kit complet en nous demandant simplement de lui renvoyer par la poste une fois notre traversée terminée! Super! Nous repartons donc avec tout ce qu’il nous faut sous le bras pour 0$!
En fin d’après midi, nous recherchons un endroit où dormir, en mode camping sauvage. On trouve un coin très sympa au bord du lac, ambiance plage avec de belles petites vagues (il fallait bien que le vent ait de bons côtés quand même!) Nous installons notre tente discrètement sur la plage, à 5 m du bord, nous serons bien bercés cette nuit…
Mardi 21 Juin (Harmony Beach- Agawa Bay : 98 km)
Ce matin nous partons très motivés, nous nous mettons même à chanter car nous nous rappelons en route que nous sommes le 21 Juin, jour de la fête de la musique en France!
A midi, nous nous arrêtons manger sur une aire d’autoroute où nous trouvons plusieurs magasins, mais c’est surtout la dernière station avant un petit moment…
Dans l’après-midi, nous croisons Steve, un canadien du Manitoba qui traverse le Canada… à pied! D’après ses prévisions, il devrait mettre 7 mois pour rallier Vancouver à Saint John’s! Il en est justement à 3 mois et demi, à sa mi-parcours.
Le soir, nous cherchons un camping car nous avons envie d’une douche! Après plus de 75km, nous nous arrêtons dans un premier camping mais finalement ce n’est pas terrible : ça ressemble plus au « jardin de papi moujo » dans lequel il aurait installé une cabine de douche et des toilettes en plein milieu, et qu’il fait payer 30$! On n’en revient pas! En plus, le gars est à peine aimable! Du coup, nous décidons d’aller voir ailleurs!
Nous poussons donc jusqu’au camping du parc provincial du Lac Supérieur 10km plus loin (c’est dingue comme les derniers sont les plus durs!). Nous passerons la nuit ici, à quelques mètres du lac encore une fois 🙂
Mais ce soir, on ne peut (une fois de plus) pas profiter de notre soirée à cause des moustiques qui sont vraiment horribles! En plus, mauvaise nouvelle, nous venons de terminer, non pas une mais 2 bouteilles de gaz pour notre réchaud! Heureusement, on vient de finir de faire cuire notre riz, que l’on mange en vitesse dans la tente (car il fait super froid) en plus d’une petite banane en guise de dessert, ça ira bien… au dodo, on est naze!!
Mercredi 22 Juin (Agawa Bay- Wawa : 92 km)
Ce matin, c’est vraiment dur : on boit notre café soluble avec de l’eau chaude des sanitaires, autant dire à peine tiède et pas très agréable… Le gruau à l’érable, pareil : à l’eau tiède!
Nous rangeons (une fois de plus!) nos sacs, matelas, tente, bâches, sacoches, fringues étendues (et toujours pas sèches…) avec les moustiques et la fraicheur (enfin la froideur) du matin…
Ca commence mal tout ça, Nico n’arrête pas de râler! Ce n’est vraiment pas dans ses habitudes, c’est sa manière à lui de craquer!
Avant de prendre la route nous décidons de nous arrêter au Visitor Center du camping pour tenter d’y acheter une bouteille de gaz et un peu de quoi manger…mais rien! Et en plus, on nous dit qu’il n’y a pas d’épicerie avant 85 km! What??? On repose plusieurs fois la question, on a du mal à y croire! Mais non, nous sommes dos au mur, si on veut manger autre choses que nos quelques barres de céréales et quelques abricots secs qui nous reste, nous allons devoir enchainer ces 85 km, avec cette route qui s’annonce encore un peu montagneuse (hier nous avons passé la côte la plus pentue de notre itinéraire d’après Steve, le marcheur que nous avons croisé, pire que les rocheuses selon lui…).
Cette fois c’est le coup dur! On est tous les 2 désespérés et démoralisés. Aujourd’hui pas un pour en rattraper l’autre, et on n’a toujours pas commencer à rouler!!
Mais pas le choix, il faut y aller!! On avance doucement, on compte vraiment les km, la journée est longue. On se demande même parfois pourquoi on s’inflige tout ça! Et même si le paysage est beau, nous avons du mal à l’apprécier. La difficulté l’emporte vraiment sur le plaisir aujourd’hui!
Il est 14h passé, nous n’avons qu’une banane, un peu de gruau et 2 barres de céréales dans le ventre depuis ce matin, pas beaucoup pour 50 km de vélo dans les montagnes russes… Nous nous arrêtons au Visitor Park, « on trouvera bien quelque chose » mais là encore, rien à part un distributeur de Pepsi (encore un truc de grands sportifs ça…). Du coup, bah on pédale, on pédale et on pédale. On est vraiment morts!! A la fin de journée, nous arrivons enfin à Wawa, où nous pourrons trouver à manger et dormir! Nous décidons d’ailleurs d’aller au motel ce soir, nous l’avons bien mérité! Avant cela, nous tombons sur un Tim Hortons et nous y arrêtons pour les dévaliser en cookies, donuts et smoothie!! « Là, c’est une question de survie » a dit Nico 🙂 Ah c’est trop bon, ça fait du bien!!! En même temps nous appelons un des motels pour réserver au plus vite car nous en avons vu certains qui affichaient « No Vacancy » et on ne voudrait pas se retrouver sans rien… C’est booké, il n’est qu’à quelques minutes. Nous passons aussi dans le supermarché de la ville et là, on se fait plaisir! Chips, fromage, chocolats… ce sera un vrai festin dans la chambre du motel ce soir ah ah ah! On profite également de notre soirée pour prendre un bon bain, « chiller » devant la tv, mais aussi répondre aux différents messages que nous avions en attente et écrire notre récit du jour!
Jeudi 23 Juin (Wawa- Endroit perdu sans nom : 51 km)
Après une bonne nuit de sommeil, nous profitons de notre matelas bien confortable au maximum! Un bon café bien chaud avec des muffins et un bon parfait maison (granola/fraises/yogourt) dans notre chambre, on se régale encore une fois! Nous finissons par sortir de notre « chambre de luxe » (comparé à ces deniers jours) vers midi! Oui rien que ça! 🙂 Et puis, en installant nos sacoches sur nos vélos sur le parking du motel, 4 canadiens de Vancouver, d’une soixantaine d’années, viennent discuter avec nous : ils font aussi la traversée, mais d’ouest en est. Ils nous proposent de venir les voir à Vancouver, une fois que nous aurons chacun terminés notre traversée! « For sure! ». Encore une belle rencontre qui s’offre à nous!
Avant de quitter la civilisation, nous filons acheter une bouteille de gaz pour s’assurer d’avoir tout ce qu’il nous faut pour survivre ces prochains jours!
Finalement, nous avons tellement traînés avec tout ça, que nous mangeons notre repas du midi à… Wawa toujours, au bord du lac, à 1km du motel!
Nous en profitons pour revoir notre plan de match. En effet, en aucun cas nous ne regrettons d’avoir choisi la route du Nord et d’être restés au Canada, mais c’est notre rythme ou notre organisation qui ne va pas! C’est pas possible que des retraités soient capables de faire 6000km en vélo sans trop de difficultés et que nous, à 30ans, on soit en train de galérer et de se décourager! On se sent ridicules et on s’en veut à nous-même de mal gérer. Bon, il faut s’organiser autrement! Il faut qu’on arrive plus tôt à notre emplacement car vu tous ce qu’on a à faire le soir, il nous faut plus de temps! (trouver et faire l’épicerie du jour, installer la tente et les matelas, enlever les sacoches, vérifier l’entretien des vélos, prendre une bonne douche, laver le linge, préparer le blog, faire la popote… bah ça en fait des choses!) On se dit donc 17h-18h max il faut qu’on soit posés, comme ça on sera plus détendu le soir! Et puis le matin, il faut mettre le réveil pour être sur la route à 8h. Car ces derniers jours on s’est laissés avoir par l’appel du « pas de reveil » et du coup on partait plutôt vers 10-10h30! (oui car le matin il faut faire tout ça dans l’autre sens, et ça nous prend 1h30-2h!) Mais c’est pas mieux, car du coup lorsqu’on s’arrête déjeuner on n’a même pas encore fait la moitié de notre chemin! Du coup les journées sont longues! Donc c’est ça, nos journées sont mal rythmées. On va y remédier.
Quant au parcours, il faut davantage qu’on le prévoit quelques jours avant et plus sérieusement : combien de km on prévoit par jour et quel type de couchage on envisage afin de savoir quoi chercher à quel moment, et ne pas se retrouver à 18h passé sans savoir ce qu’on fait!
Enfin, question budget, on se rend compte qu’on a vu trop juste avec nos 30$ par jour, quand on sait que le camping en vaut déjà 30-40$ et qu’en plus la nourriture coûte cher vu qu’on est souvent dans des endroits isolés. Finalement, on est peut-être des chocottes, mais on se rend compte qu’on a besoin d’un peu plus de confort (douches) et de réconfort (bouffe) que ce qu’on croyait! Donc, pas grave on fera plus de camping payants, on se permettra aussi un petit motel à 90$ de temps en temps pour vraiment relaxer, et on se fera un peu plus plaisir sur la nourriture!
Allez, on est reboosté! On se dit qu’on a passé la pire journée hier et que ce n’est qu’une question d’équilibre et d’ajustement! On va y arriver!
Après tout ça nous reprenons tranquillement la route, bien reposés et le ventre bien rempli!
Nous roulons 51 km « easy » car nous avons le vent dans le dos. Ça n’arrive tellement pas souvent! C’est trop bien! On prend vraiment plaisir à rouler! En fin d’après-midi, on commence à chercher un endroit pour faire du camping sauvage mais on commence à être à court d’eau (il n’y avait pas signe de vie pendant ces 51 km encore une fois!) On repère quand même un lodge un peu plus loin et espérons qu’il y aura quelqu’un pour remplir nos bidons (et avoir de l’eau pour notre café soluble de demain matin). Yes, on nous dit qu’on peut choper un robinet dans un des petits chalets de location vide, on trouve l’endroit très sympa, au bord d’un lac, on revient voir la propriétaire et on lui demande si on peut mettre nos petite tente dans un coin, qu’on ne dérangera pas, nous avons tout ce qu’il nous faut. Demande acceptée! Elle nous dit même qu’on peut utiliser la salle de bain dans d’un des chalets vide. Vraiment top! Mieux qu’un camping et bien moins cher! Le bon plan quoi 😉
Vendredi 24 Juin (Endroit perdu sans nom – White Lake : 75 km)
Pour respecter nos nouvelles résolutions, après un petit dej au bord du lac, ce matin à 8h nous sommes sur notre vélo! Dès nos premiers km, nous apercevons notre premier orignal! Excellent 🙂 La journée commence bien!
Nous reprenons la route, bien contents d’en avoir au moins vu un (en milieu naturel) dans notre vie!
Nous arrivons un peu avant midi à White River, la ville natale de Winnie l’ourson!
Nous apprenons (explications très sérieuses à l’appui) que l’histoire de Winnie commence ici : en 1914, c’est dans cette petite ville qu’un officier vétérinaire de l’armée canadienne aperçoit un ourson orphelin à vendre pour 20$ sur le quai de la gare. Il décide de l’acheter et le nomme alors Winnie qui est le diminutif de Winnipeg, sa ville d’origine. L’officier domestique peu à peu l’ourson qui devient alors la mascotte des soldats. Plus tard, alors que le militaire part ensuite pour l’Europe, il confie Winnie au zoo de Londres. Et c’est en voyant son fils jouer avec l’ourson dans ce zoo qu’un écrivain invente l’histoire de Winnie the Pooh. Cette histoire sera bien sûr reprise par Disney dans les années 60 après procuration des droits d’auteur.
Pour cette pause déjeuner, nous allons manger un bon burger A&W (un des fast-food préféré de Nico), nous achetons quelques fruits pour le soir puis repartons. Nous apercevons un autre caribou sur la route, c’est notre jour de chance, même si c’est encore très furtif. Le soir, nous rencontrons une dame qui nous conseille un petit coin sympa en bord d’un lac, avec une petite plage, idéal pour camper… Banco!
Il s’agit d’une plage que seuls les membres d’une communauté indienne fréquentent. Effectivement, plusieurs familles ou pêcheurs autochtones viennent faire un tour dans cet endroit bien caché.
Nous posons donc la tente en « bord de plage »! Décidément, on commence à prendre de mauvaises habitudes à toujours camper dans des endroits paradisiaques 🙂
Nous en profitons bien sûr pour faire un petit plongeon dans ce superbe lac! Vraiment appréciable de se rafraichir ainsi après une bonne journée de vélo!
Samedi 25 Juin (White Lake- Pukaskwa : 101 km)
Ce matin, nous sommes en pleine forme et avalons plus de 60 km avant midi. Nous sommes détendus sur la route, nous observons les fleurs sauvages, le paysage, les aigles qui planent au-dessus de nous, les oiseaux qui chantent « peeeee-tiiiit mignon…mignon…mignon…mignon…gnon…gnon… » oui, oui c’est vrai, ça y ressemble beaucoup!!! lol!
Nous arrivons ensuite à Marathon, après 75 km sans aucun village ni station de bord de route (on commence à avoir l’habitude… c’est aussi ça l’Ontario…) D’ailleurs il est temps d’arriver car une averse s’annonce…
On s’engouffre dans un petit centre commercial : nous faisons nos quelques courses (en prévision des 2 jours que nous passerons au Parc National) et nous mangeons notre petite salade composée (une des 4 sortes qui existe et qu’on retrouve partout) posés sur un banc. A voir nos têtes, nous ne sommes pas très enthousiastes… effectivement c’est le déluge dehors, il pleut à grosses goutte, nous sommes dans une petite ville paumée, et il nous reste un petit bout de chemin à faire jusqu’au parc!
Vers 17h, le soleil refait son apparition. Nous décidons donc de reprendre le route en direction du Parc National de Pukaskwa où nous passerons nos 2 prochaines nuits!
Le parc nous paraît vraiment loin, surtout que nous sommes obligés de refaire 15km en arrière! En effet, le parc se trouve bien avant la ville de Marathon, mais pour aller acheter de la nourriture nous n’avions pas le choix que d’avancer jusqu’au « centre-ville » car il n’y a rien d’autres dans les 80 km à la ronde!!Le pire c’est que cette même route est bien vallonnée, mais qu’en plus nous avons un vent de fou, et bien sûr, de face! On n’avance pas! Grrr!!
Sur la route, à l’entrée du parc, nous apercevons un petit ourson, super! Nous faisons un petit shooting de l’ourson;) mais on ne s’attarde pas car, même si on ne la voit pas, nous savons que Maman Ours est dans le coin et qu’elle pourrait devenir très agressive avec nous pour protéger son ourson! C’est donc confirmé, nous dormirons bien au milieu des ours ce soir!
Arrivés au Parc National, on plante vite notre tente car un gros orage est annoncé pour toute la nuit!
Effectivement, nous venons à peine de terminer la cuisson de nos pâtes (même pas eu le temps de les égouttées) qu’il commence à pleuvoir, fort, très très fort même!! L’orage reste au dessus de nous pendant un long moment! C’est même un peu flippant car les coups de tonnerre sont très nombreux, intenses, et très proches! Nous mangeons donc nos pâtes à l’eau sous la tente (comme d’hab’), avec les éclairs comme paparazzis…
Une fois notre « festin » terminé, les galères ne sont pas terminées car rappelons que nous sommes au milieu des ours et qu’il est fortement déconseillé (voire interdit) de garder de la nourriture dans la tente. Nous sommes donc obligés de sortir, prendre une grosse douche, pour faire notre vaisselle et aller mettre nos sacoches de bouffe dans les boites en métal à l’abri des ours! Pas le choix, c’est une question de survie… être trempés ou dévorés pendant la nuit, mmmmh, on choisit la douche (même si nous avons bien sûr notre bombe anti-ours dans la tente au cas où…)
Une fois, notre vaisselle faite et notre nourriture cadenassée, on doit vite retourner à la tente car il commence vraiment à faire noir, et dans la précipitation nous avons oublié de prendre notre lampe frontale! Grrrr!
On trace les quelques mètres dans la forêt jusqu’à la tente. On est TREM-PES! On ne s’entend même plus parler sous la tente tellement il pleut fort. Nous croisons les doigts pour que la tente résiste car l’étanchéité est très douteuse. En effet, notre tente est ultra-légère donc ultra-fine, ce qui fait que la toile est très humide à l’intérieur (même en temps normal avec la rosée du matin)! On s’engouffre dans nos sacs de couchages, presque au sec et espérons que la nuit ne sera pas trop mauvaise!
Dimanche 26 Juin (Pukaskwa- Pukaskwa : 0 km)
La nuit ne s’est pas trop mal passée, et le réveil est disons…humide mais il ne pleut plus. Pour nous consoler en ce dimanche matin, c’est gros p’tit dej sous la tente avec notre petit parfait yogourt vanille-banane-granola amandes et un bon café (soluble bien sûr, faut pas trop en demander quand même…)!
Ensuite, c’est grosse lessive au bloc sanitaire et nettoyage des flaques dans la tente! (bah ouais, pas toujours cool la vie d’aventurier…)
L’après-midi, le temps s’améliore, il fait un grand soleil! Nous partons donc pour une rando dans le Parc National de Pukaskwa : https://www.youtube.com/watch?v=ApaqemoslQQ
Coucou, en effet les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas, la monotonie ne fait pas partie de votre périple J’admire votre courage, votre sérénité tout quoi !!!!!
BRAVO les doudous
Prenez soin de vous .. gros bisous
Maman et¨Pascal
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wouhahou quelle semaine, très différente des autres avec ce temps qui est très changeant, ça ne doit pas être facile et heureusement que les journées se suivent mais ne se ressemble pas, de même que votre moral, vous avez raison de vous faire plaisir et prendre soin de vous ça rebooste, c’est comme ça que vous y arriver alors continuer 😉
Pleins de gros bisous chaleureux, on pense fort à vous et on vous aime fort
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Merci merci merci j’ai vraiment le sentiments d’ouvrier les pages d’un livre à chaque fois que le lis vos aventures c’est fabuleux ! Je prends vraiment un immense plaisir et le temps de vous lire je m’évade …….Merci à vous deux et bonne route
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